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FDM A 10 ANS : ENTREVUE AVEC FRANCESKA DION

Notre présidente et fondatrice, Franceska Dion, a accordé une entrevue à PR in Canada pour souligner les 10 ans de l’Agence FDM. On a cru bon partager le résultat, qui relate le cheminement, les beaux succès (qui ne viennent pas sans les flops!) et ce que l’avenir nous réserve, le tout parsemé d’anecdotes mémorables.


Que faisiez-vous avant de lancer l’agence?

En 2011, j’avais 24 ans. Avant de lancer mon entreprise, j’avais cumulé quelques années d’expérience en agence de publicité — environ 3 ans. Comme je n’avais rien à perdre, j’ai décidé de jouer le tout pour le tout.


Initialement, « FDM » signifiait « Franceska Dion Média ». À l’époque, je ne pensais pas fonder ma propre entreprise. J’envisageais plutôt de me lancer à titre de consultante. Je voulais aider les entreprises à prendre le virage numérique et leur permettre d’intégrer de façon intelligente leur plan marketing et de communication, notamment en les déclinant sur les médias sociaux.


Claudia a rejoint l’agence après seulement 3 années d’opération. Elle a décidé de quitter un emploi payant et bien en vue pour FDM.


Ensemble, on a réalisé tous les projets d’agrandissement et accompli toutes les étapes qui nous ont permis d’attendre notre 10e anniversaire, qui marque un gros tournant pour nous.


Avant l’arrivée de Claudia, l’équipe se composait uniquement de 2 personnes : moi et Elizabeth Julien, qui est encore avec nous aujourd’hui. Elizabeth, autrefois employée junior, a fait beaucoup de chemin depuis. Elle occupe désormais le poste de directrice de comptes, un rôle clé à l’agence.


Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer votre propre agence?

De savoir que je n’avais rien à perdre! À cette période de ma vie, je vivais chez mes parents. Je n’avais pas d’enfant ni d’engagement financier. J’étais habité par le sentiment que ce projet allait être une aventure enrichissante — succès ou échec.


En 2011, les médias sociaux étaient peu utilisés par les entreprises. Et leur présence dans le mix marketing était relativement nouvelle. J’ai donc pensé qu’être consultante allait me permettre d’aider les PME dans leurs activités et de laisser libre cours à ma passion du marketing numérique.


Le client le plus difficile que vous avez eu à gagner, et comment l’avez-vous gagné?

(Rires) Tous ceux qui ont fait confiance à FDM dans les premières années! Je dis souvent à mon équipe qu’il est maintenant beaucoup plus facile de convaincre une entreprise de choisir notre agence, car notre offre actuelle est excellente (nous avons près de 30 professionnels et des milliers de réalisations à notre actif).


Je me souviendrai toujours de mes premiers pitchs. Mon argument massue était « Vous allez voir, je vais tout donner pour que ça soit un succès ». Il faut aussi préciser que je ne vendais pas seulement un service ou un produit, mais aussi mon nom, ce qui ajoutait un risque supplémentaire.


Impossible d’oublier mes premiers clients d’envergure. Plusieurs d’entre eux sont encore avec nous aujourd’hui — heureux et satisfaits de leur choix! Maintenant, c’est toute une équipe de professionnels talentueux qui contribue à leur succès.

Au début, et pour diverses raisons, quelques clients ont refusé de nous confier leurs campagnes. Mais je n’ai jamais baissé les bras. Je me suis armée de persévérance et de volonté, et plusieurs d’entre eux font affaire avec nous aujourd’hui — très satisfaits de leurs choix, ce qui me rend extrêmement fière!


Quels sont les principaux changements intervenus dans le secteur des relations publiques au cours des dix dernières années?

La personnalisation et la nécessité d’être pertinent et créatif! Sans aucun doute. Autrefois, les relationnistes pouvaient envoyer un communiqué de presse à une liste de contacts sans besoin de le personnaliser. Aujourd’hui, cette pratique est impensable.


Chez FDM, la personnalisation a toujours fait partie de notre ADN. Nos relationnistes sont de vrais Colombo du Web. Elles voient tout et trouvent tout. Et chaque contact de notre liste est sélectionné pour une raison bien précise.


Nous avons été parmi les premiers à créer des envois expérientiels et électroniques 100 % personnalisés en fonction du destinataire et de ses besoins éditoriaux!


La dernière décennie et les changements engendrés par le marketing d’influence et le marketing numérique ont donné beaucoup de force à notre discours, lui qui a toujours marié marketing et relations de presse.


L’entreprise moyenne ne survit pas 5 ans. Comment avez-vous réussi à atteindre 10 ans?

Notre faculté à se mettre en mode « solution »! Tout simplement. Il n’y a pas de recette magique en affaires, seulement de la détermination, du focus et de la volonté à se relever les manches face à l’adversité. Cette caractéristique est probablement notre plus grande force, car on arrive toujours à faire tourner le vent en notre faveur.


Notre succès est aussi dû à notre capacité à réagir rapidement. Lorsqu’une opportunité se présente à nous, on décide vite si on la saisit ou non – parfois même sur le champ. On fonce dans le tas et on garde les yeux rivés sur l’objectif!


La pandémie de COVID-19 a-t-elle été le plus grand impact que vous ayez vu sur le paysage commercial? Si oui, quel est le deuxième?

Assurément. La COVID-19 a créé une rupture dans le monde des affaires. Je crois que cet évènement a scindé notre époque en deux : l’ère pré COVID-19 et l’ère post COVID-19.


Au-delà de la pandémie, cette crise mondiale nous a obligés à revoir nos façons de faire, et je crois que pratiquement tout le monde en a profité pour se remettre en question à des degrés différents.


De notre côté, nous avons tout revu : nos processus internes, notre marque employeur, nos priorités, nos valeurs, nos méthodes de gestion et nos opérations internes.


Au début, le changement était si grand qu’on voyait difficilement la lumière au bout du tunnel. Mais aujourd’hui, environ 16 mois après le début de la pandémie, on constate que ce grand bouleversement nous a permis d’accélérer notre croissance. Elle nous donne l’impression d’avoir acquis l’équivalent de 5 années d’expérience supplémentaires en quelques mois seulement tellement on s’est améliorés. L’équipe FDM est désormais plus confiante, forte et agile que jamais, et ça, c’est un impact qui découle directement de la pandémie.


La deuxième plus grande épreuve est probablement l’ensemble des changements qui sont survenus du côté des ressources humaines. Avant, les employés étaient vus comme des numéros qu’on pouvait remplacer facilement. Plus maintenant. Désormais, l’employeur n’a plus le gros bout du bâton, c’est l’employé qui l’a, et c’est parfois tout un défi.


Toutes choses considérées, nous sommes heureuses et fières d’avoir effectué cette prise de conscience. Elle nous a rendues plus reconnaissantes et sensibles aux besoins de notre équipe, celle qu’on appelle affectueusement la Team FDM.


Quel conseil donneriez-vous aux marques pour qu’elles tiennent la route comme vous au cours des dix dernières années?

Le meilleur conseil selon moi est d’être créatif, agile et flexible! Les plans fonctionnent toujours très bien sur papier, mais la réalité est parfois toute autre. Il faut donc rester ouvert aux changements et s’y adapter pour évoluer.


Après 10 ans, quelle est la suite?

Il y a quelques années, Claudia et moi avions fait l’exercice de revoir notre plan d’affaires afin d’établir une liste d’objectifs pour l’année en cours et celles à venir. La plupart des objectifs qu’on avait établis à l’époque ont déjà été atteints, même ceux de notre 10e anniversaire. Et ça, ça nous rend très fières.


On sait que les prochaines années amèneront leurs défis, mais on se sent prêtes à tout. Et qui sait, ce que l’avenir nous réserve — un bureau dans le Canada anglais ou aux États-Unis?


Restez à l’affut pour le savoir!


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